Résumé de la conférence en quelques lignes
En France,
le Plan Réussite (2007), la loi Orientation et Réussites des Étudiants (2018),
la mise en place de projets “Nouveaux Cursus à l’Université“ (NCU) (2017)
favorisent les réussites des étudiants, avec la mise en place de parcours de
formation individualisés. À l’université Gustave Eiffel, en 2018, le projet
D.Clic a obtenu un financement de l’Agence Nationale de la recherche, pour
favoriser les réussites des étudiants en licence générale.
Dans le
cadre de notre communication, nous nous intéresserons à l’enjeu de l’écrit du
français en situation universitaire, en présentant la mise en place d’un
dispositif en ligne « boite à outils » permettant de déployer le
projet écri+ à l’Université Gustave Eiffel. En effet, Romainville (1997), Fintz
(1998) et Defays (2000) estiment que la maîtrise du français est une condition
de la réussite. Ainsi, « mieux un étudiant maîtrise le langage, plus son
argumentation sera fluide et convaincante, et plus sa note sera élevée »
(Brauer, 2011, p. 117).
Le projet
écri+, lauréat de l’appel à projet national NCU du Plan d’Investissements
d’Avenir 3. En encourageant les étudiants à rédiger, écri+ pousse à rechercher
par soi-même, la bonne solution permettant de développer seize compétences :
maîtriser l’orthographe grammaticale, articuler les termes entre eux,
construire ses phrases, maîtriser les modalités et les types de phrases, maîtriser
les marques de la conjugaison, déterminer les points de vue adoptés, jouer avec
les sous-entendus, choisir ses mots et ses expressions, maîtriser l’orthographe
des mots, développer un vocabulaire étendu, comprendre les mots, organiser ses
textes, enchaîner les phrases et utiliser des reprises.
Ce
dispositif met à disposition des étudiants une plateforme leur permettant de
travailler et développer leurs compétences en français écri+. L’enseignant peut
donc connaître et suivre le niveau de ses étudiants et identifier les
compétences les moins maîtrisées afin de proposer un parcours de formation
adapté.
C’est alors
que la « boîte à outils » prend tout son sens car elle permet aux
enseignants de consulter toutes les ressources du dispositif écri+ et
sélectionner les modules qu’ils jugent nécessaires pour favoriser les
apprentissages de leurs étudiants, en fonction de leur domaine de formation ou
de leur expertise du français. L’enseignant est ensuite accompagné par un ingénieur
pédagogique pour mettre en forme son cours sur la plateforme e-learning Moodle
de l’Université. En effet, la malléabilité de cet artefact permet ainsi aux
enseignants une meilleure appropriation (Caron et Varga, 2009) et favorise
donc à termes, les réussites étudiantes.
Référence :
Brauer, M. (2011). Enseigner à l’université. Conseils pratiques, astuces, méthodes
pédagogiques. Armand Colin.
Caron, P. & Varga, R. (2009). Artefacts malléables
et perméables (AMP) pour mener des activités pédagogiques: L’usager acteur et
créateur de son dispositif numérique. Distances et savoirs, 7, 155-177.
https://www.cairn.info/revue--2009-2-page-155.htm